Video 4/10 - Son 4/10
Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans.
Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
Le nihilisme décomplexé des premiers films de Dupontel a totalement laissé la place à l'humanisme généreux, mais pour voir une œuvre aussi sombre et aussi désespérée (on a envie de dire réaliste dans un certain sens !) du réalisateur-scénariste-acteur, il faut bien remonter à Bernie.
Sauf, grande différence, que le drame a tendance à tirer la couverture à elle, ne laissant la comédie n'apparaître que de temps en temps, au détour de.
Le film n’est pas mauvais, Dupontel a clairement un savoir faire et une patte artistique qui lui sont désormais propres, c’est indéniable.
Mais dans ce métrage et cette histoire, il y a un côté un peu couillon, naïf et maladroit aussi bien dans le comique que dans les scènes d’émotion qui plombe le film.
Tout est trop appuyé, trop explicite et sans la finesse nécessaire. C’est un peu comme si le film s’attachait à rester un peu simpliste en s’adressant à un public adolescent (ou à la part.
Dupontel encore, Dupontel toujours. Le réalisateur s’est depuis longtemps imposé comme une figure incontournable du cinéma français. Et c’est toujours un plaisir de le revoir.
Suze Trappet est malade. Elle va mourir sous peu et elle décide de retrouver l’enfant qu’elle a eu à 15 ans, alors qu’elle avait accouché sous X. Pendant ce temps, JB Cuchas, qui se voyait dirigeant le systéme.
Après la parenthèse plus conventionnelle d’Au revoir là-haut, c’est peu de dire que la fantaisie, l’inventivité et l’acidité du regard de Dupontel manquaient au cinéma français, et qu’on ne pouvait que se re réjouir de le voir nous proposer un nouvel opus de son cru.
Le voici débarquant avec un titre prometteur, une situation alambiquée dont.
Toi, dans ton pull-over rouge comme à Paris-Texas, emportée par des quintes de blues sanguinolentes, tu cueilles un bouquet de soucis et tu vas mourir.
Moi, dans ma cotte de mailles à partir, mon plastron de larmes amères, con cassé dans ma boîte, j'ai refusé de vivre.
Toi, tu es droite et fière quand moi je crois savoir.
Toi tu n'as peur de rien, tu brilles comme un soleil, tandis que je me.
A l'heure des comptes, il est difficile de constater que le monde ne portera aucune trace de notre passage, ou de réaliser que l'on partira avec des remords.
Adieu Les Cons débute dans une charge amère et désabusée, la maladie annoncée par un toubib qui fait ce qu'il peut, mais qui s'y prend finalement comme un manche. Tout comme ce supérieur hiérarchique,.
Dans un monde ravagé par le Covid-19 je pense qu'il faut se faire plaisir au quotidien et une avant-première du dernier film de Dupontel tombait à point nommé. Je savais à peu près à quoi m'attendre connaissant un peu l'animal, de l'humour déjà, mais pas de l'humour gras, de l'humour fin, de l'humour noir, du sarcasme, enfin ce que j'apprécie généralement.
Mais pas.