Le monde de Les 2 Alfred, c'est évidemment le nôtre, en réalité (légèrement) augmentée. Autant qu'aux technologies nouvelles et à l'hyperconnexion de nos vies modernes, Bruno Podalydès s'attaque au monde de l'entreprise, en particulier à un certain type de start-ups où l'usage d'une novlangue opaque se double d'une organisation du travail soi-disant libérée et en fin compte singulièrement aliénante. C'est à peine caricatural. S'y ajoutent l'uberisation des services et l'appel à.

Premier point : Télérama a aimé, donc méfiance. Deuxième point : la parabole est intéressante, mais franchement neuneu dans la réalisation Troisième point : c'est pour critiquer (mais pas trop, hein.) la génération des "boomers" ; qui plus est "sauvée" par la génération Z ?. Bon, clairement, c'est gentil, pas inintéressant sur le fond, mais c'est souvent poussif, "poétique", mais par l'absence de moyens et de conviction. Les critiques évoquent souvent un humour de tous les.

Child in (Modern) Times L’air du temps est toujours un sujet fécond pour le satiriste : regarder son époque, en saisir les incongruités, y déceler une tendance conduit tout naturellement à un festival de travers dont on pourra faire matière à comédie. Dans son nouvel opus, Bruno Podalydes s’attache ainsi à la start-up nation, cette évolution du monde.

Le monde qui vient. Et qui est déjà là. Nous ne sommes pas tous concernés, pour l'instant, mais la tendance est là, nette et implacable. Les deux Alfred caricature les tendances lourdes du monde actuel pour mieux nous les faire percevoir, car la société reste amorphe, le plus souvent. Parce que ça ne nous concerne pas directement, parce qu'on n'y croit plus, parce que cela fait longtemps que.

L'univers des frères Poda tourne autour de situations loufoques, servies par des dialogues souvent percutants, le tout enrobé par une grosse couche de poésie. Pour entrer avec bonheur dans leur monde, il faut accepter de jouer le jeu en faisant un pas de côté. Comme dans Adieu Berthe ou Comme un avion, les 2 Alfred nous entraînent dans une sorte de fable philosophique. Là, il s'agit de.

Après le déconfinement, rien de tel qu’une comédie pour se détendre ! Vraiment ? Mais ces deux Alfred, s’ils ont réussi à faire rire, et franchement rire, le public de la salle de cinéma où je me trouvais, nous plongent pourtant dans un univers dystopique, poussant jusqu’au bout les traits d’une économie ubérisée. La société décrite n’est plus vraiment une société, quelques.

Ça part un peu dans tous les sens, alors, c'est vrai, ça grossi un peu le trait mais c'est tellement ça. Et c'est vrai dans tous les domaines des start-up ou dans la "technologie" en général. Il n'y a qu'à traîner sur un forum de Street Fighter 4 pour se prendre des barres si on s'est pas mis une balle avant. Donc. pas si caricatural. Et puis, combien de fois des gens normaux se sont.