En fait, le titre du film est l'incipit, les premiers mots du mémoire de Pierre Rivière. Jeune homme âgé d'une vingtaine d'années, il a violemment assassiné sa mère, son frère et sa soeur à coups de serpe. Le film s'offre en reconstitution 1/ du drame et du procès de Rivière 2/ du mémoire de Rivière qui a écrit pour justifier son acte criminel, l'ensemble adaptant le travail de synthèse de Michel Foucault, célèbre auteur en criminologie (Surveiller et Punir, c'est lui !). Bref. Le plan.

Drole de film! Franchement j'ai pas tenu jusqu'à la fin tant ca devenait insuportable. Je vais pas parler de l'histoire, qui m'a parru plutot plate, a cause de ce qui suit dans le paragraphe suivant: Je veux bien comprendre la démarche consistant à recruter des acteurs non-professionnels pour ajouter du réalisme. Sur le papier ca parait être une bonne idée mais, non, vraiment, là c'était pas une bonne idée. J'veux dire, à la limite si les acteurs avaient eu pour consigne, je sais pas moi,.

Ce film dur et renversant, je l'ai vu peu d'années après sa sortie, mais pas volontairement. Évidement à 13 ans ce ne serait pas venu à l'idée de ma famille, ni à la mienne d'ailleurs, de me poser devant une telle chose. Je ne l'ai pas revu depuis et je m'en souviens très bien, on se demande pourquoi. Tout ça pour dire que je remercie l'ensemble des enseignants de mes années collège pour.

Un film très particulier puisqu'il s'agit de paysans normand jouant un fait divers ayant eu lieu plus d'un siècle en arrière. L'histoire traite du meurtre raconté par écrit depuis sa cellule par Pierre Rivière, un jeune paysan désaxé du 19éme siècle. Ces acteurs non professionnel avec leur patois et leur accent prononcé font plus vrai que nature dans ce drame autour d'un parricide. Une chose.

D'abord, il y a les mots. Ceux qui vont jusqu'au cœur, jusqu'à toucher là où ça enfle, jusqu'au plus profond, où l'émotion apparaît d'un seul coup, grande, pure. Les mots qui tranchent comme l'acte effroyable du dit Rivière, de beauté, d'ardeur, de vie, de justesse. Les nombreux accents des façons de parler de chaque personnages, tous sidérants, étonnants, atypiques, qui boitent, d'une rareté.

Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère. est une chronique criminelle et rurale sur un jeune homme de vingt ans, qui a tué à coups de serpe sa mère, sa sœur et son petit frère dans un village normand. raconté (en détail) par René Allio qui s'inspire d'un ouvrage du philosophe Michel Foucault, publié en 1973, qui rassemblait les témoignages du jeune parricide..

Avec La vieille dame indigne, Moi, Pierre Rivière. est sans doute le film le plus connu de René Allio. Il parle en effet d'une affaire criminelle ayant frappé la Normandie en 1835, concernant le jeune Pierre Rivière. Ce dernier, guidé par une voix divine, avait tué sa sœur, sa mère et son frère à coups de serpe, avant de prendre la fuite, et de se rendre finalement aux autorités. Son procès.