Il m'en aura fallu du temps pour enfin découvrir Le Roi Lion ! Poussée par une proche connaissance, je ne savais guère à quoi m'attendre malgré une redécouverte récente positive de quelques oeuvres du studio aux grandes oreilles, et c'est finalement immergé en pleine savane que je me suis retrouvé, participant aux diverses émotions (joie, larme, aventure etc) proposé par Simba et sa troupe. Finalement, toute la réussite de ce classique se trouve ici, c'est-à-dire dans.

-Hakuna Matata, quel chant fantastique ! -Pitié, pas encore cette chanson. -Comment ça ? Tu ne l'aimes pas ? -Je n'aime pas le Roi Lion. -Non ? Mais non tu déconnes ? -Bah non. Concernant Disney, je préfère largement le Bossu de Notre-Dame, qui nous mont. -Le Bossu de Notre-Dame ?! Sérieusement ! Mais t'as gaché ton enfance !  Extrait d'une conversation qui a eu lieu une bonne douzaine de fois..

C'est comme les maillons d'une chaîne dans le grand cycle de la vie. Grandir avec Disney a ses avantages. Le Roi Lion fait partie de ces VHS qui ont tourné un nombre incalculable de fois dans mon magnétoscope. Et à chaque fois, le visionnage s'est terminé avec un large sourire et une grande sensation de bonheur. Mais quand on y.

Traverser la ville un dimanche matin pour aller dans une salle avec dix personnes à tout casser, dont seulement deux enfants. Se dire qu'on ne doit pas être seule à être un brin nostalgique. Se farcir les pubs et bandes annonces en grommelant. Sentir l'émotion vous prendre la gorge dès les premières notes de musique (qui commencent quelques secondes avant l'image, j'avais oublié). Prendre sur.

Projet de seconde zone pour Walt Disney Feature Animation depuis 1988 et rafistolé dans tous les sens, Le Roi Lion devait à l’origine passer après Pocahontas, une légende indienne, le staff de la société aux grandes oreilles considérant qu’il n’y avait rien d’attirant dans ce plan. On ne pouvait plus se tromper sur le lien émotionnel indestructible qu’allait.

Moi je suis cet éternel gamin ayant eu la chance de grandir avec Disney. Ce genre d'enfant qui faisait un cinéma pour avoir tous ces classiques chez soi. Ce petit toujours vif quand il est question de regarder quelque chose à la télé pendant que le monde s'ennuie. Le genre d'emmerdeur toujours à se la ramener avec son méga-disque du Roi Lion. Mais contrairement à Winnie.

Honte sur mes frêles épaules d'avoir octroyé froidement un 5/10 à ce film alors que je ne l'avais vu qu'une seule fois, au lycée. Mon erreur sera vite réparée grâce à l'intervention sans ménagement du seigneur des pandas, à renfort de lunettes 3D et d'une salle rennaise remplie de mioches. Dès la première scène, je n'ai jamais autant senti le poids de mes 6 ans. Cette musique et cette.