Version Uniquement Pour Les Impatients!
Vidéo : 9/10 - Audio : 9/10
Fin de l’été, Esther 17 ans, termine sa saison dans les Landes. Transie d’amour pour un garçon déjà reparti, elle décide de prendre la route pour le retrouver à Paris. Des plages du sud aux murs d’une cellule religieuse, le cheminement intérieur d’une jeune fille d’aujourd’hui.
J’ai eu la chance de le voir en avant-première avant que les règles culturicides du deuxième confinement ne reportent sa sortie. De l’Or pour les Chiens est un très, très beau film. Déjà, sur la forme, car chaque plan, de l’Atlantique à Belleville, est d’une beauté lumineuse dont les couleurs ont marqué ma rétine. Mais surtout sur le fond, car tout est extrêmement juste dans l’écriture poétique et cohérente de ce premier long-métrage. Le cheminement de sa jeune protagoniste est aussi.
Fondu noir, des râles qui se superposent au bruit des vagues, un jeune couple fait l'amour fougueusement sur une plage baignée d'une lumière de milieu d'après midi. Esther comblée regarde Jean son amour d'été qui s'en va vers la plage sans un regard. Une séquence qui ne brille pas par son originalité.
A cette image on pourrait se dire de là qu'on va suivre les péripéties insignifiantes d'une jeune fille niaise. et c'est le cas.
Esther parle comme une enfant, tiens un journal qui relate.
Scène d’ouverture : profonde, glissante, lubrifiante. De l’amour, longtemps, sur la plage, entre un jeune homme et une jeune femme, nus et jouissants sur le sable blanc, épris de pulsions presque animales. La jeune femme est blonde, comme Bridget Jones, mais le journal qu’elle tient est un journal intime sexuel. Après ses ébats, elle y recense les pratiques, les lieux, les attentions.
De L'Or Pour Les Chiens nous fait suivre Esther, ce qui signifie (pour faire court) "cachée", mais aussi la myrte, dont la forme d'étoile nous renvoie au grec : aster, "étoile", c'est beau ?
Esther est une héroïne du Livre, reconnue pour être une femme d'une grande piété, belle, sage, brave et résolue, mais aussi prudente, elle fût déportée, devenue reine de Perse.
C’est dur à dire mais ce premier film s’apparente à un coup d’épée dans l’eau tant il n’offre rien de nouveau, de palpitant, de captivant ou d’intéressant. L’histoire d’une jeune fille entre l’adolescence et l’âge adulte qui va apprendre la vie sous forme d’un récit d’apprentissage est devenue une mode voire un genre à part entière (type de films que nos cousins américains appellent «.
Porteur du label de la Semaine de la Critique 2020, un premier long-métrage post-Fémis d’une jeune réalisatrice à suivre de très près, bonbon tutti-frutti et sorte de Sans Toit ni Loi (Agnès Varda, 1985) contemporain et solaire.
Saisonnière chez un glacier landais, Esther (Tallulah Cassaveti, dont c’est le tout premier rôle) a 17 ans, l’âge des explorations et des premières.
Je n'ai pas tellement aimé ce film (vu en cinexpérience). Je n'ai pas adhérée à la 1ère scène très crue et ça m'a tout de suite donné une image négative. Je n'arrive pas à comprendre certaines réactions ou actions du personnage d'Esther, d'ailleurs, la comédienne avoue avoir beaucoup parlé du pourquoi et du comment avec la réalisatrice, cela prouve que ce qu'elle fait ne coule pas de source..